Calendrier scolaire : pas de quoi se réjouir

L’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), l’organisation professionnelle représentative des indépendants, leader du secteur de l’hôtellerie-restauration, et Domaines Skiables de France, avaient initié, ensemble, une motion « Tourisme d’avril – emplois en péril » visant à demander une révision du calendrier scolaire pour les années 2014 à 2017, notamment faire commencer les vacances de Noël pour l’année 2016-2017 un samedi et avancer les vacances de printemps qui, en se terminant mi-mai, sont trop tardives pour les activités de montagne.

Comme nous vous l’indiquions dans MN402, cette motion a été soutenue par de nombreuses organisations professionnelles et plus de soixante-dix parlementaires. L’UMIH et DSF ont pris acte des annonces faites mercredi dernier par Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, sur le calendrier scolaire 2016-2017 ; à savoir faire commencer les vacances de Noël un samedi au lieu du mercredi et faire démarrer les vacances de printemps une semaine plus tôt. Toutefois, s’il était très important de revenir sur les vacances de Noël (2016-2017) pour éviter d’amputer d’une semaine le travail des professionnels du tourisme, les organisations professionnelles regrettent qu’aucun changement ne soit apporté aux vacances de printemps, alors même que le Conseil supérieur de l’Education, réuni le 16 janvier, a rejeté à l’unanimité les projets de calendrier. Les deux organisations professionnelles redoutent les conséquences économiques et sociales importantes que vont subir les professionnels des stations de montagne. Les vacances de printemps se terminant mi-mai, de nombreuses stations auront déjà fermé. De nombreux emplois saisonniers dans les stations de montagne sont en danger. Thierry Grégoire, Président de la branche Saisonniers à l’UMIH : «Les retouches concernent uniquement l’année 2016/2017. Le positionnement trop tardif des vacances de printemps pour 2015, 2016 et 2017 n’est pas résolu. C’est un positionnement que nous dénonçons depuis 2010 et qui ne convient ni au littoral ni à la montagne. Les retouches vont dans le bon sens mais le problème principal reste entier.»