Pyeongchang maintient le cap

La 12e conférence des Nations Unies sur la biodiversité s’est achevée à Pyeongchang le 17 octobre dernier. Cet événement majeur a été marqué par l’entrée en vigueur du Protocole de Nagoya, l’accord international sur la biodiversité et sa protection. L’essentiel des débats a porté sur l’agriculture industrielle, à l’origine de 70 % des pertes projetées de la biodiversité terrestre.

Qui plus est, « les gouvernements continuent à fournir des subventions néfastes pour la diversité biologique, et bien que les subventions agricoles s’orientent de plus en plus vers des incitations positives en faveur de la conservation de la diversité biologique, les données qui permettraient de déterminer si ces incitations atteindront leurs objectifs ne sont pas concluantes. Bien que les ressources naturelles soient utilisées beaucoup plus efficacement, pour produire des biens et services, cette améliorations est annulée par le niveau global fortement accru de la consommation, et il semble peu probable que les écosystèmes pourront être maintenus dans des limites écologiques sûres compte tenu des modes de consommation actuels ». Mais une des autres conclusions majeures de la conférence de Pyeongchang a été la confirmation du doublement des ressources en faveur de la biodiversité, en direction des pays en développement, et en particulier les pays les moins avancés et les petits Etats insulaires.