Les Jeux, et après ?

Dans quelques semaines, la Russie tournera la page de ses premières olympiades d’hiver. Une question demeure sur toutes les lèvres : que deviendront les sites et infrastructures olympiques ?

Les autorités russes ont déjà planché sur la question et comptent capitaliser sur ces équipements pour dynamiser la région.

Le palais de glace Bolchoï, qui avait notamment accueilli les épreuves de hockey sur glace, deviendra un centre omnisports. L’Iceberg, l’enceinte de patinage, sera transformé au profit de la fédération russe de cyclisme. Le stade Fisht, lieu des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux, accueillera quant à lui des matches de la Coupe du Monde de football de 2018. A noter également que le premier grand prix de Formule 1 traversera le parc olympique et que Sochi accueillera le sommet du G8 au mois de juin. Les appartements construit pour les Jeux vont être soit vendus soit loués. Plus incertain est le sort du tremplin de saut à ski…En ce qui concerne les sports d’hiver, la Russie compte se servir des aménagements olympiques comme d’un tremplin pour faire de Sochi, et de Rosa Khutor, la principale destination de ski du pays et surtout la plus prisée. Enfin, les infrastructures comme le stade de biathlon et la piste de luge et de bobsleigh, deviendront des centres d’entrainement nationaux et des terrains de compétitions internationales.

Les Jeux de Sochi étaient un véritable pari sur l’avenir pour Sochi. La Région a profité des Jeux pour se moderniser et doit dorénavant capitaliser sur l’image des Jeux pour ne pas laisser les nombreux sites olympiques tomber en désuétude et ainsi marcher dans les pas d’Athènes dont les Jeux avaient participé à faire tomber le pays dans la crise économique…