L’hôtel de Région accueillait, ce 19 octobre, la première édition de l’Outdoor & Mountain Industry Summit organisé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et les clusters Outdoor Sports Valley et Cluster Montagne.
Leurs présidents respectifs, Laurent Wauquiez, Patrick Giraudon et Patrick Grand’Eury ont introduit les débats autour de volontés communes : fédérer les acteurs de la filière, participer à construire la montagne la plus exemplaire qui soit, et porter la montagne française et son image à l’export avec la volonté de « chasser en meute ».
La deuxième partie de la matinée comptait une table-ronde mettant en avant des exemples de collaboration réussie et une conférence relative aux nouvelles opportunités sur le marché asiatique, quand l’après-midi offrait deux thèmes pour débattre : « La Montagne, l’outdoor et les jeunes » et « Comment imaginez-vous la montagne et ses activités de pleine nature en 2038 ? ».
Mais la première conférence de la matinée se concentrait sur une thématique d’avenir : les futurs pratiquants consommateurs. Francis Gaillard, responsable du Pôle ressources national des sports de nature au CREPS de Vallon-Pont d’Arc, est venu confirmer quelques tendances : les sports et activités de nature sont un véritable phénomène de société ; le lieu de pratique est fondamental et il est primordial d’en faciliter l’accès ; la détente, le contact à la nature et la santé sont les premières motivations ; le prix est la principale raison justifiant la non-pratique ; et la digitalisation est essentielle pour toucher les non-pratiquants urbains alors même que l’un des bénéfices de la pratique de l’outdoor reste l’opportunité de « décrocher » du quotidien… Thomas Rouault, Pdg de Snowleader, a, lui, rappelé tout l’intérêt de deux populations « délaissées » : randonneurs et trailers. Les premiers sont des consommateurs au pouvoir d’achat intéressant, quand les seconds illustrent un marché qui connaît un renouvellement fréquent de matériel. Enfin Dominique Hummel, directeur de l’innovation à la Compagnie des Alpes, présentait sa conception de l’expérience globale d’un touriste aujourd’hui : on doit s’adresser à son cœur (sensibilité), son corps (sensations) et sa conscience (sens), en lui offrant les 3 R : rupture, retrouvailles et ressourcement. Et de conclure avec humilité : « Arrêtons de penser que l’on sait ce que veut le client ».
Autant d’idées pour l’avenir !
