JO : et s’il n’y avait bientôt plus de ville ?

Annecy, Munich ou PyeongChang ; Pékin ou Almaty ; Paris ou Los Angeles, les Jeux Olympiques, bien qu’ils fassent toujours rêver, ne semblent plus susciter autant d’intérêt que précédemment et les villes candidates sont de moins et moins légion alors même que les olympiades sont une rare occasion de dynamisation d’un territoire et de coopérations internationale.

Si les coûts sont souvent montrés du doigt, tout comme l’utilisation des sites post aventure olympique, il semble exister d’autres pistes de réponse comme l’Agenda 2020 du CIO qui prône l’usage d’installations existantes. Cela n’est-il pas un frein majeur à de nombreux pays d’Europe de l’Est, d’Afrique ou encore d’Asie du Sud-Est ? L’image laissée par les Jeux d’Athènes, de Sochi et de Rio de Janeiro notamment les questions budgétaires et de l’utilisation des installations post olympiades ont également plombé l’image des Jeux. La question des retombées économiques doit également être étudiée de près mais nombreux sont les spécialistes à confirmer l’attrait des Jeux pour une ville et un pays, tant en matière économique que de notoriété.