Jeux d’hiver 2026 : Erzurum pas invitée

Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant un nouveau rebondissement dans la course à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2026.

Comme nous l’annoncions dans notre dernière édition, la session du CIO, réunie à Buenos Aires à l’occasion des Jeux olympiques de la jeunesse, devait inviter formellement les villes intéressées à s’engager dans le processus de candidature. Suite aux conclusions du groupe de travail qui a étudié les dossiers préliminaires et à la recommandation de sa commission exécutive, le CIO a décidé d’inviter seulement trois villes sur les quatre qui restaient en course : Calgary (Canada), Milan-Cortina d’Ampezzo (Italie) et Stockholm (Suède). Erzurum (Turquie) a été écartée. Sa candidature a paru déraisonnable en raison de l’importance des travaux à réaliser dans un délai aussi court, tant en matière d’infrastructures générales que de sites sportifs. De plus, « la région a une expérience limitée dans l’accueil de grands évènements de sports d’hiver internationaux ; elle gagnerait à organiser d’autres coupes et championnats du monde ainsi que les Jeux olympiques de la jeunesse », a noté le groupe de travail chargé d’évaluer les projets.
Cette rigueur découle des nouveaux critères pris en compte par le CIO pour réduire le coût de livraison des Jeux. Désormais, l’attention est portée sur l’usage maximal de l’infrastructure existante et l’inscription des investissements olympiques dans les plans de développement à long terme au niveau local, régional et national, « pour des Jeux plus réalisables, durables et laissant des legs tangibles ».
C’est louable, mais cette mise à l’écart d’Erzurum intervient quelques jours seulement après que la Turquie se soit vue refuser l’organisation de l’Euro 2024 de football par l’UEFA, au profit de l’Allemagne. C’est la quatrième fois qu’elle échoue à organiser cette compétiton… Et c’est donc maintenant la sixième fois qu’elle postule sans succès pour des Jeux olympiques (cinq échecs pour des JO d’été).