Le 24 novembre, l’allocution présidentielle renvoyait l’ouverture des « stations » à janvier 2021 : un coup de tonnerre pour toute une économie qui, la veille, s’entretenait avec le gouvernement pour faire montre des efforts déployés afin d’accueillir la clientèle dans le respect de consignes sanitaires strictes. Une incompréhension ? Rien de cela, le 26 novembre, c’était au tour du Premier ministre d’intervenir pour clarifier une situation que tous devinaient : les domaines skiables français et leurs remontées mécaniques devraient rester fermés pour les fêtes de fin d’année. Nécessité d’abaisser la pression hospitalière, besoin de cohérence à l’échelle européenne ? Des arguments qui ne tiennent pas selon l’écosystème touristique de montagne. L’annonce a provoqué la mobilisation de tous : opérateurs de domaines skiables, élus, moniteurs, hébergeurs, socio-professionnels...