Vacances de printemps : le gouvernement entend les professionnels du tourisme

En 2015, la part de la saison que représentent les vacances de printemps a atteint son plus bas niveau jamais enregistré. Passé en moyenne de 8% avant 2010, il était tombé à 4% de la saison en 2011 et 2012, puis 2% en 2013 et 2014. En 2015, il baisse encore puisque cette année la fréquentation des vacances de printemps s’est établie 18 % au-dessous de l’année précédente, et 29 % au-dessous de la moyenne des quatre précédentes années.
Il a suffit que les vacances de printemps soient décalées de seulement une semaine, en 2010, pour menacer l’ouverture des stations en fin de saison et donc la durée des contrats saisonniers. Mais le gouvernement aura finalement entendu les professionnels du tourisme et les élus de tous les territoires. Car ce nouveau calendrier ne convenait ni à la montagne ni au littoral.

Domaine skiable de France

C’est la recherche, sans égard pour le tourisme, d’une alternance parfaite entre 7 semaines de classe et 2 semaines de congés qui a conduit à la modification de 2010. Pourtant, une période de 6 semaines de classe en moyenne (au lieu de 7) entre les vacances de Noël et d’hiver puis entre les vacances d’hiver et de printemps présente l’avantage au plan éducatif de réduire la fatigue des enfants dans cette période à faible ensoleillement et propice aux maladies infantiles.
Certes, sur le papier, le 3e trimestre semble lourd… Mais dans la réalité, les ponts du mois de mai se conjuguent aux fins de classes anticipées au mois de juin pour les élèves dont les établissements sont centres d’examen du bac ou du brevet.
Au final, c’est bien l’intérêt général qui l’emporte avec la modification des calendriers scolaires publiée le 16 avril 2015.