Pour son congrès 2019, Domaines skiables de France (DSF) a fait escale près du massif du Jura la semaine dernière.
Le Palais des congrès Micropolis de Besançon (25) a vécu au rythme de la montagne quatre jours durant. Si DSF débutait le mardi 1er octobre, l’ADSP et l’Afmont avaient elles ouvert leurs échanges respectifs dès le lundi (et même le dimanche pour l’ADSP). Le Musée du Temps a d’ailleurs rassemblé toutes ces entités le lundi soir à l’occasion de la soirée de lancement qui s’est poursuivie au Kursaal de Besançon.
Ateliers et tables rondes ont animé ces échanges entre professionnels du tourisme de montagne en énonçant ouvertement les problématiques dès le premier jour : quel positionnement doivent adopter les opérateurs de domaine skiable face à l’effervescence entourant la pratique du ski de randonnée ? Quel peut être l’apport de la tarification dynamique au sein d’une économie montagnarde dont les contours évoluent (règlementation, concurrence, gouvernance…) ? Comment l’anticipation peut-elle permettre aux domaines skiables de faire face aux différentes formes de cybercriminalité ? Comment mobiliser le management et la formation pour garantir la sécurité au travail et ne plus connaître les drames humains qui ont endeuillé la profession l’hiver dernier ?
Cette première journée de travaux s’est terminée à Micropolis avec la soirée de gala ; à cette occasion, la présidente de l’ANEM Annie Genevard et le secrétaire d’État Jean-Baptiste Lemoyne ont renouvelé leur soutien à DSF. La suite de la soirée fut notamment animée par les locaux de l’étape : la section Jura de DSF.
Le lendemain, ce sont les huit sections géographiques qui venaient faire part de leurs préoccupations respectives. L’intervention du directeur du Centre d’étude de la neige (CNRM – Météo France) lors de la dernière table ronde consacrée à la durabilité des pratiques fera date ; co-auteur du chapitre 2 du rapport spécial du GIEC sur le changement climatique, Samuel Morin a marqué les esprits en brossant l’avenir de l’enneigement à l’horizon 2050 et 2100. Le choix de cet intervenant est un signe fort de DSF quant à la prise en compte croissante de l’environnement au sein de l’adaptation des activités de la profession.
Rendez-vous à Saint-Étienne pour l’édition 2020.
La rétrospective du congrès dans le numéro 276 de Montagne Leaders.
