Sarenne en exemple de l’or blanc

Le 26 mars dernier, TechnoAlpin et SnowSat avaient donné rendez vous au Palais des Sports de l’Alpe d’Huez pour une journée d’information commune.

Au cours de cette journée, ces deux fournisseurs, acteurs complémentaires de la production et de la gestion de la neige, avaient invité les représentants des stations de tous les massifs pour une journée commune de présentation de leurs produits et services. Le choix du domaine de l’Alpe d’Huez n’avait rien d’un hasard, la SATA a bouclé la première phase du réseau d’enneigement de culture de son tracé mythique, Sarenne, en étroite collaboration avec TechnoAlpin. Et l’opérateur du domaine isérois est également précurseur aux côtés de SnowSat pour ce qui relève de la gestion raisonnée du manteau neigeux.

Après un mot d’accueil de Christophe Monier, directeur général de la SATA, Régis-Antoine Decolasse, président de TechnoAlpin France, et Didier Bic, président de SnowSat, Christian Reverbel a retracé les grandes lignes de l’installation de neige de culture de la piste de Sarenne : un montant global de 16 millions d’euros, dont 7,5 pour la retenue collinaire et la première phase réalisées en 2014. En remplissage dès septembre, l’ouvrage a finalement permis d’exploiter Sarenne en dépit des très mauvaises conditions météo de fin d’année ! Marc Lanaspèze a ensuite apporté quelques précisions techniques sur cette installation regroupant des enneigeurs mono et bifluides, le tout piloté par le logiciel Liberty. Comment répartir de manière optimale cette matière première aussi onéreuse à la production qu’à l’entretien ?
C’est à cette question que SnowSat apporte des réponses aux exploitants en leur permettant de produire la « juste neige », en quantité adaptée, et au bon endroit. Au-delà de la mesure de l’épaisseur du manteau neigeux, Marc Queheille est venu préciser que SnowSat permet aux dameurs d’optimiser leur ouvrage en prenant la neige au bon endroit pour l’amener aux endroits qui le nécessitent. A l’attention des shapers, SnowSat a également conçu un outil d’aide à la construction et à l’entretien des modules de snowpark.

Les quelques 165 participants se sont ensuite répartis selon leur priorité entre un atelier dédié au damage, et les trois groupes de l’atelier neige pour visiter skis aux pied les installations équipant Sarenne, avant de se retrouver pour déjeuner à la Folie douce…