PyeongChang 2018, tout feu tout flamme ?

Mardi 24 octobre, au cours de la mythique cérémonie qui s’est déroulée dans le temple d’Héra, sur le site d’Olympie, la flamme olympique s’est embrasée. Pour l’anecdote, la flamme n’a pu être allumée au moyen du miroir parabolique permettant la concentration des rayons du soleil, car la météo a été quelque peu capricieuse, mais grâce à une « flamme de secours », allumée à l’occasion de la répétition de la cérémonie qui a eu lieu quelques jours plus tôt.

Sous le regard de nombreuses personnalités, dont le Premier ministre sud-coréen Lee Nak-yon, le président du CIO Thomas Bach et le président grec Prokopis Pavlopoulos, Apostolos Angelis a été le premier a recevoir la flamme des mains de « la grande prêtresse », incarnée pour l’occasion par l’actrice grecque Katerina Lehou. « C’est un grand honneur pour moi d’avoir été choisi en tant que premier relayeur pour porter la flamme olympique » s’est réjouit Apostolos Angelis, skieur de fond et biathlète grec.
« Les Jeux Olympiques sont un symbole d’espoir et de paix. Nous portons les traditions anciennes vers l’avenir. Les jeux sont universels et dépassent toutes les différences qui nous divisent » a tenu a rappeler Thomas Bach depuis Olympie, avant que le maire de la ville Efthymios Kotzas n’ajoute que « depuis la terre sacrée d’Olympie, nous lançons un message d’espoir pour que tous les différends et les querelles dans le monde soient mis de côté ».
Après avoir parcouru quelques 2 129 kilomètres sur le sol grec et été portée par 505 personnes, la flamme a été officiellement remise au comité d’organisation de PyeongChang 2018 à l’occasion d’une cérémonie nocturne au stade de marbre, ou stade des Panathénées d’Athènes, qui a pour l’anecdote accueilli les premières olympiades modernes en 1896. Depuis le 1er novembre et ce jusqu’au 9 février, date de la cérémonie d’ouverture des Jeux, la flamme sera portée dans bon nombre de provinces sud-coréennes.
Mais, si la flamme a été officiellement allumée et transmise aux autorités Sud-coréennes, elle ne semble pas encore habitée les sud-coréens. A moins de 100 jours du début des Jeux d’hiver de PyeongChang 2018, seuls 30,3% des billets proposés au public ont été vendus. Plus précisément, à la mi-octobre, 20,7% des 760 000 billets en vente en Corée du Sud ont été vendus, et 59,7% des 320 000 places disponibles pour les étrangers ont trouvé preneurs selon le Korea Herald.