Entré en fonction par nomination du Premier Ministre Edouard Philippe le 17 mai 2017, l’heure est aujourd’hui au bilan de la première année d’actions du ministre de la Transition écologique.
Bon nombre d’observateurs ne voyaient pas l’actuel ministre perdurer dans le temps, notamment en raison d’une inadéquation régulière de sa politique ou de plutôt de ses préceptes, avec la politique conduite et déterminée par le gouvernement. Pour autant, Nicolas Hulot tient toujours la barre de son ministère, certes au prix de certains renoncements… Premier d’entre eux, le nucléaire. La France avait annoncé, à l’occasion du dernier quinquennat, que l’Hexagone comptait faire peser le nucléaire, à l’horizon 2025, à hauteur de 50% dans le mix énergétique. Mais, le 7 novembre dernier, Nicolas Hulot annonçait que cet objectif ne serait pas atteint car pour ce faire, il était nécessaire de fermer 17 des 25 réacteurs nucléaires français, une utopie aujourd’hui. Pour autant, Nicolas Hulot a présenté un ambitieux plan Climat, censé engager la France dans la neutralité carbone d’ici à 2050 en investissant en faveur des énergies renouvelables et en réduisant les consommations. À noter tout de même que le ministre de la Transition écologique a remporté la bataille des hydrocarbures français puisqu’il est parvenu à faire adopter une loi visant à interdire la production d’hydrocarbures en France. En parallèle, Nicolas Hulot a engagé de nombreux plans, notamment celui concernant la rénovation énergétique des bâtiments, ainsi que des mesures fiscales concernant la fiscalité carbone, sans oublier bon nombre d’actions visant à la simplification administrative pour faciliter le déploiement des énergies renouvelables par exemple. Nicolas Hulot, très actif sur le dossier du controversé aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a réussi à imposer un arbitrage conduisant à l’abandon du projet. Pour ne pas tronquer ce bilan, il est nécessaire de rappeler que sur de nombreux sujets, Nicolas Hulot n’est pas le seul à intervenir puisque partageant certaines compétences avec d’autres ministres comme avec celui de la Santé sur la question du glyphosate, ou encore avec celui des Transports sur la question de la mobilité. Depuis sa nomination, Nicolas Hulot n’a eu de cesse de verdir les actions gouvernementales…espérons que cela continue…
