L’offre touristique de demain

Présent le 19 janvier sur le nouveau site industriel du groupe Poma à Gilly-sur-Isère, le Premier ministre est revenu sur les grandes orientations issues du deuxième Conseil interministériel du Tourisme (CIT). Edouard Philippe a rappelé l’importance du tourisme « grand pourvoyeur de consommation intérieure, de métiers, de savoir-faire, de retombées économiques locales » et les objectifs pour 2020 : l’accueil de 100 millions de touristes et une dépense touristique de 50 milliards d’euros. Ce deuxième CIT se tenait ce 19 janvier et a permis d’acter de nouvelles mesures, en faveur des territoires, des terroirs, des identités locales à valoriser.

Présent le 19 janvier sur le nouveau site industriel du groupe Poma à Gilly-sur-Isère, le Premier ministre est revenu sur les grandes orientations issues du deuxième Conseil interministériel du Tourisme (CIT). Edouard Philippe a rappelé l’importance du tourisme « grand pourvoyeur de consommation intérieure, de métiers, de savoir-faire, de retombées économiques locales » et les objectifs pour 2020 : l’accueil de 100 millions de touristes et une dépense touristique de 50 milliards d’euros. Ce deuxième CIT se tenait ce 19 janvier et a permis d’acter de nouvelles mesures, en faveur des territoires, des terroirs, des identités locales à valoriser.

D’abord par le numérique : le Premier ministre s’est engagé à garantir le très haut débit pour tous d’ici 2022. Mais aussi par la régulation : la taxe de séjour applicable aux logements disponibles sur les plates-formes est désormais assise sur le coût de la nuitée. Par ailleurs ces plate-formes auront l’obligation de collecter la taxe de séjour et de transmettre les informations aux administrations fiscales à compter du 1er janvier 2019.

C’est donc sur un marché plus régulé, que le Premier ministre souhaite voir la France touristique investir, citant l’exemple de la rénovation des hébergements en station ou de la fermeture de 200 hôtels en 2017 !

Edouard Philippe a proposé de fonder une nouvelle politique de l’offre touristique s’appuyant sur :

– les financements, grâce notamment à l’ajustement du prêt hôtellerie de la BPI, et à l’implication de la Caisse des Dépôts (CDC), 500 M€ sur 5 ans ;

– l’ingénierie, avec la création d’un front office rassemblant dans le sillage d’Atout France, les acteurs concernés, dont la CDC, la future agence nationale des territoires et les collectivités.Atout France ajoutera donc à sa mission de promotion, celle d’ingénierie. Et cela débutera avec l’accompagnement expérimental d’une dizaine de stations dans la réhabilitation de leurs hébergements touristiques marchands ;

– la simplification, et particulièrement d’autres réformes, dans le sillage de celle des classements d’hôtels réalisée en 2016. Si Domaines Skiables de France salue les mesures proposées, la chambre professionnelle est toutefois réservée sur la question de l’immobilier de loisirs en station.

Pour Pierre Lestas, « nous avons fait des propositions pour que les lits neufs, qui continuent d’être réalisés en station, le soient sur un mode plus durable. Il faut construire des lits qui restent durablement dans le circuit locatif et apporter une solution pour éviter que les ensembles cohérents d’appartements existants ne soient vendus à la découpe. Nous espérons que la mission d’inspection annoncée sur les lits froids prendra en considérations les propositions que nous avons faites ».