Les habitants de Calgary ont dit non

Cette fois, c’est acté : Calgary n’organisera pas les JO d’hiver 2026. Le référendum du 13 novembre a livré un verdict sans appel : sur plus de 300 000 votants, 56,4 % se sont prononcés contre l’organisation des Jeux.

Il ne reste donc plus que deux concurrents en course : Stockholm et Milan-Cortina d’Ampezzo. Les Suédois souffrent d’un gros handicap : les autorités locales ne soutiennent pas leur candidature. Cependant, en visite sur place en fin de semaine dernière, le directeur des Jeux olympiques au CIO, Christophe Dubi, s’est montré confiant dans la perspective d’un accord entre les organisateurs et la municipalité de Stockholm, dans la mesure où la quasi totalité du projet repose sur des financements privés. En Italie, en tout cas, les voyants passent au vert les uns après les autres. Thomas Bach, le président du CIO, a d’abord adoubé la candidature de Milan-Cortina d’Ampezzo lors d’un déplacement à Rome, en termes très élogieux. Et jeudi 15 novembre, Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, a lâché que le gouvernement, jusque-là réfractaire à toute participation financière, était prêt à « faire le dernier geste », « si les financements privés ne suffis(ai)ent pas ». Il est vrai que, désormais, la candidature italienne a de fortes chances de l’emporter. Quel parti politique se priverait d’un tel coup médiatique ?