La fin d’un ministère amer ?

Alors que la cause touristique a connu des hauts et des bas durant le quinquennat Hollande – au point de ne plus avoir aujourd’hui aucun représentant gourvernemental – la nouvelle présidence va-t-elle changer la donne ?

Suite à l’élection de François Hollande en 2012, Sylvia Pinel avait d’abord hérité d’un ministère délégué au sein duquel le Tourisme était positionné après l’Artisanat et le Commerce. Elle était ensuite devenue une ministre de plein exercice dans le gouvernement Ayrault II… avant d’être remplacée par Fleur Pellerin, en tant que secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, du Développement du tourisme et des Français de l’étranger, pour quelques mois… Son successeur, Thomas Thévenoud n’a fait lui que quelques jours … et a été remplacé par Matthias Fekl, toujours en tant que secrétaire d’Etat. Nommé ministre de l’Intérieur le 21 mars dernier, Matthias Fekl a quitté le secrétariat d’Etat au Tourisme. Et le Tourisme, abandonné, est condamné à le rester jusqu’à la nomination des prochains portefeuilles ministériels. Car s’agissant de la représentation du tourisme au sein du gouvernement, Emmanuel Macron souhaite « un interlocuteur fort, un délégué interministériel sous la tutelle du premier ministre, qui aurait une vue transversale et des compétences importantes ». Courroie de transmission entre les ministères concernés, il serait plutôt « issu du secteur privé ».