Que s’est-il donc passé à Calgary ? Et si la décision de candidater était déjà prise ? C’est ce que semblent dévoiler certaines informations rendues publiques.
Selon ces documents, les gouvernements fédéral et provincial se seraient entendus pour appuyer, ensemble, la candidature de Calgary aux Jeux de 2026. Si le maire de la ville, Naheed Nenshi avait conditionné cette candidature à l’appui financier des deux gouvernements, il semblerait que ses vœux aient été exaucés. Sauf que, par voie de communiqué, le conseil municipal de Calgary a tout simplement indiqué que les informations étaient fausses. Et si Calgary essayait de noyer le poisson avant d’officiellement se déclarer ?
De l’autre côté de l’Atlantique, c’est également une ancienne ville hôte des Jeux qui ambitionne de candidater à nouveau. Après 2006, Turin pourrait bien se lancer dans la course. Si aujourd’hui le projet n’est qu’au stade de l’idée, une lettre de manifestation d’intérêt signée par Chiara Appendino, maire de Turin, va être envoyée au CIO.
Quelques kilomètres plus au Nord, Graz et Schladming s’interrogent toujours sur une potentielle candidature commune. À l’occasion d’une séance d’information destinée aux citoyens, le maire de Graz Siegrid Nagl a déclaré que « ce serait une grande chance pour Graz et l’Autriche » d’organiser les Jeux de 2026. Cependant, pour le maire de Schladming Jürgen Winter, par ailleurs enjoué à l’idée que les Jeux Olympiques soient organisés en Autriche, « nous avons besoin de Jeux sans gigantisme ». « Il faut utiliser ce qui existe […] La clé, c’est de travailler avec des infrastructures qui existent déjà et que l’on pourra encore utiliser à l’avenir » a tenu à compléter Markus Pichler, coordinateur de la candidature autrichienne.
