Selon les spécialistes, les insectes assurent la pollinisation de près de 90% des plantes sauvages et des trois quarts de notre alimentation.
Indispensables à la survie des écosystèmes, ces insectes pollinisateurs sont pourtant gravement menacés, essentiellement par les activités humaines. Pour la deuxième fois, l’association Arthropologia vient donc d’organiser, à Lyon, des Assises nationales des insectes pollinisateurs, afin de dégager des solutions pour mettre un terme au massacre. «De nombreuses actions, simples et efficaces, permettent de maintenir et favoriser les pollinisateurs, mais des freins encore plus nombreux gênent leur mise en application», constate Hugues Mouret, le directeur scientifique d’Arthropologia. Pendant deux jours, chercheurs, scientifiques, experts, juristes, décideurs et techniciens de tous les milieux ont tenté de tracer une feuille de route qui passe d’abord par une meilleure sensibilisation du public et des professionnels évoluant dans les espaces naturels et les espaces verts des villes. Car, il ressort clairement des débats que c’est l’indifférence à tous les niveaux, par méconnaissance des enjeux, qui constitue le principal frein à un changement des pratiques. «Malgré l’effondrement insoutenable de la biodiversité, nous avons des solutions et nous souhaitons croire qu’il est encore temps d’agir», conclut Hugues Mouret.
(lire le document de restitution des Assises)
