Calgary déjà en retrait ?

Alors que la ville canadienne de Calgary fait partie des sept villes engagées dans la phase de dialogue avec le CIO, l’avenir de cette candidature semble déjà sérieusement remis en question.

Les raisons de ce flou ? La probable mais incertaine organisation d’un référendum local, le gouvernement de l’Alberta en ayant fait une condition à sa participation financière. De son côté, le conseil municipal ne semble pas presser de se saisir de la question, laissant le doute s’installer. Selon certains médias canadiens, la question aurait été à l’ordre du jour du dernier conseil municipal de Calgary le 10 avril dernier, au cours duquel les conclusions du rapport émanant d’un groupe d’étude sur la faisabilité d’une candidature aux Jeux ont été présentées. Comme le soulignent ces mêmes médias, le rapport préciserait « qu’il serait difficile, voire impossible, d’organiser un référendum avant le mois d’octobre ». En effet, selon la législation en vigueur, un délai de 120 jours minimum est requis entre la décision d’une consultation populaire et son organisation. Sauf que, selon le groupe d’étude, aux vues du caractère exceptionnel du sujet ainsi que de sa complexité, il serait nécessaire de doubler ce délai.
À cela s’ajoute une problématique d’ordre financière puisque selon les estimations, le coût d’un tel référendum s’élèverait à 1,25 million d’euros que la municipalité de Calgary n’envisage pas de prendre à sa charge puisque l’idée d’une consultation publique émane du gouvernement de l’Alberta. Enfin, rappelons que le CIO doit désigner, au début du mois d’octobre, les villes retenues comme candidates officielles à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2026.
Pour résumer la situation, le CIO pourrait retenir Calgary dans sa liste définitive avant même la réponse du référundum, donc sans tenir compte des résultats qui, pensons au pire, pourraient être négatifs et donc obliger Calgary à se retirer…