En 2016, la plate-forme Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour à 19 municipalités françaises. Après avoir mis en place la collecte à Paris et Chamonix en 2015, Airbnb a élargi la collecte automatique à partir du 1er août dernier.
Cette collecte est le résultat des accusations portées contre le site américain de concurrencer les hôtels et de favoriser les locations de courtes durées non-déclarées. Cette taxe de séjour pour la catégorie « meublés touristiques non classés » s’élève à 0,83 euros par personne et par nuit.
« Nous voulons continuer à travailler avec les villes afin de simplifier la collecte et le reversement de la taxe de séjour pour les hôtes sur Airbnb (…) » et « permettre aux villes et aux territoires de bénéficier davantage des retombées économiques du tourisme et de notre communauté », explique Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb pour la France.
Au-delà, Airbnb renforce son implantation en montagne, où la récolte de la taxe de séjour sera effective dès le printemps 2017 dans les communes ou ce n’est pas encore le cas.
La plate-forme compte aujourd’hui, notamment, 135 locations à Chamonix, 55 à Morzine, ou encore 32 à l’Alpe d’Huez, mais aussi des offres dans les Pyrénées. Du studio au chalet de luxe, les offres sont nombreuses et variées, en terme de taille et de prix, de quoi attirer tout les types de clients.
